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Covid et vaccination : la position officielle de l’association E3M

L’association E3M s’est exprimée à plusieurs reprises sur la crise du Covid, les traitements et la vaccination. Ce document est une synthèse de notre position, des articles plus conséquents sont disponibles sur notre site (voir ce lien et celui-là).

Résumé de l’article

E3M a toujours dit clairement qu’elle n’était pas opposée au principe même de la vaccination, mais à la présence d’aluminium dans les vaccins. Les vaccins proposés actuellement contre le Covid sont sans aluminium. Dès lors, E3M ne peut pas avoir d’opposition de principe à ces vaccins.

Ainsi, les personnes atteintes de myofasciite à macrophages (MFM) se trouvent dans la même position que la population générale. Mais certains malades présentent des particularités médicales (chocs anaphylactiques à répétition, etc.) justifiant amplement que leur médecin rédige un certificat de contre-indication.

L’opposition d’E3M par rapport aux vaccins à ARNm ou à Adénovirus avec ADN modifié est liée à leur aspect expérimental et aux risques d’effets indésirables à long terme, qui ne sont pas évalués.

Par ailleurs, E3M estime qu’il est inacceptable d’imposer une vaccination (car c’est de cela qu’il s’agit) avec des vaccins expérimentaux. D’autant plus lorsqu’il existe des traitements utilisés dans de nombreux pays avec des résultats très positifs (notamment l’Ivermectine).


Comme d’autres personnes vulnérables, les personnes atteintes de myofasciite à macrophages (MFM) sont susceptibles de voir leur état de santé se dégrader si elles sont infectées par le Covid. Le “Covid long” ressemble en effet, par beaucoup de points, au syndrome de fatigue chronique que connaissent les malades de MFM. Il convient donc d’être extrêmement prudent face à ce virus, notamment en appliquant les gestes barrières.

E3M aurait été favorable à un vaccin contre le Covid, s’il avait présenté les garanties requises. Ce n’est pas le cas actuellement. E3M estime qu’il n’y a pas de recul suffisant pour être assurés de l’absence d’effets indésirables à long terme avec les vaccins actuellement proposés (ARN messager ou Adénovirus à l’ADN modifié). Malgré cela, nous avons conseillé à certains de nos adhérents de consulter leur médecin afin d’envisager la possibilité de recevoir le vaccin à ARNm dans la mesure où leur état de santé le nécessitait (notamment en présence de pathologies pulmonaires), ou leur situation sociale ou professionnelle. C’est pour nous la juste application de la notion de bénéfice-risque individuel. Chacun doit pouvoir, en lien avec son médecin traitant, choisir la solution la mieux adaptée.

Nous sommes particulièrement sensibles aux arguments développés par certains scientifiques, dont Christian Velot, généticien moléculaire à l’Université Paris-Saclay et président du CRIIGEN : « L’utilisation de virus génétiquement modifiés comme vecteurs, notamment à des fins de thérapie génique ou d’immunothérapie, a montré à quel point les effets indésirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être graves. L’utilisation de ces mêmes vecteurs à des fins de vaccination revêt une autre dimension. Des effets secondaires non maîtrisés auraient donc des retombées considérables sur le plan sanitaire bien sûr mais également sur le plan environnemental » (source).

Nos démarches pour obtenir des vaccins plus sûrs

E3M a lancé fin mars 2020, avec 81 professionnels de santé, un appel auprès du Directeur Général de la Santé et du Directeur Général de l’Agence du médicament en demandant que des essais sur des adjuvants non toxiques (phosphate de calcium, tyrosine microcristalline) soient intégrés aux nombreuses recherches menées par les laboratoires, notamment avec des financements publics. La réponse des autorités sanitaires s’est révélée hors sujet : « À ce jour, il n’y a pas d’essai clinique démarré en France. Si un ou des essais devaient être autorisés en France, je ne manquerai pas de vous en informer. »

Lorsqu’E3M a appris que Valneva, société française, développait un vaccin inactivé, elle a contacté le directeur général et a demandé que des études soient menées avec des vaccins contenant du phosphate de calcium en lieu et place de l’aluminium (des publications récentes montrent tout l’intérêt de cet adjuvant mis au point par l’Institut Pasteur dans les années 1980, lire ici et ). E3M n’a pas obtenu de réponse.

E3M ne peut que regretter cette absence totale de lucidité des autorités sanitaires et politiques, des industriels. La prise en compte de ces demandes, et la mise à disposition d’un vaccin au mode de fabrication validé (comme le vaccin inactivé) contenant un adjuvant “biodégradable” (ainsi nommé par les auteurs d’une publication sur le sujet) auraient très certainement rassuré les Français, et l’hésitation vaccinale aurait été beaucoup moins importante qu’elle ne l’est actuellement.

La vaccination n’est pas le seul mode d’action pour lutter contre la pandémie

De nombreux Français ne veulent pas prendre le risque de recevoir un vaccin expérimental. C’est notamment le cas de beaucoup de personnes atteintes de MFM, dont le parcours de vie a été détruit par les vaccins adjuvantés sur aluminium (96% de nos adhérents sont en invalidité, dont les ¾ en invalidité totale). 

Aussi, l’accès aux traitements doit être une priorité absolue. Au vu d’articles scientifiques sérieux, il semble que l’Ivermectine ait fait ses preuves dans de nombreux pays, et beaucoup de médecins prescrivent ce médicament en France avec des résultats très intéressants, tant pour la personne atteinte par le virus que pour son entourage.

Pour aller plus loin

Christian Velot est généticien à l’Université de Paris Saclay et président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique). Le jeudi 22 avril 2021, il a tenu une webconférence sur les vaccins contre le Covid actuellement disponibles en France, donc tous avec utilisation d’ARN ou ADN, un sujet qu’il maîtrise bien. Ses propos sont essentiels pour bien comprendre de quoi il s’agit : voir la conférence.

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