Toxicité de l’aluminium vaccinal : l’état des connaissances scientifiques

« Nous sommes entrés dans l’ère de l’aluminium », martèle le scientifique Christopher Exley, spécialiste mondial de ce sujet. L’aluminium est omniprésent dans notre quotidien : dans les déodorants, les produits de beauté, l’alimentation, mais aussi dans les vaccins. Il fait pourtant l’objet d’alertes croissantes, au point qu’on dit de lui qu’il est « notre poison quotidien ». Mais pourquoi donc est-il toxique et quelles en sont les preuves ?

À l’origine…

L’aluminium est un produit toxique et tout organisme vivant le rejette spontanément.
Partant de ce double constat, l’aluminium a été introduit comme adjuvant dans les vaccins en 1926. Du fait de sa forte toxicité, il devait :
– Entrainer une forte réaction du système immunitaire, et améliorer ainsi l’efficacité du vaccin ;
– Être ensuite rejeté par voie urinaire dans les 2 à 3 semaines.

Malheureusement, cette « hypothèse » n’a jamais été vérifiée1.

L’aluminium vaccinal serait à l’origine de nombreuses pathologies

De nombreuses pathologies pourraient lui être imputables selon le Pr EXLEY, spécialiste international de la toxicité de l’aluminium : myofasciite à macrophages, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, Maladie de Crohn, Sarcoïdose…

Pour le Dr Stéphanie SENEFF, chercheur senior au MIT (Massachussetts Institute of Technology), cette même forte probabilité de lien existe avec les troubles du spectre autistique :

« Nos résultats montrent une forte probabilité de lien entre l’autisme et l’aluminium utilisé dans les vaccins. (…) La fatigue, la douleur et la mort sont associées de façon significative aux vaccins contenant de l’aluminium ».

Les cas de scléroses en plaques ou de scléroses latérales amyotrophiques post-vaccinales pourraient aussi être imputées à cet adjuvant. Le Pr SHAW démontre que l’aluminium utilisé comme adjuvant vaccinal déclenche l’apoptose des neurones, induisant des altérations du comportement. Il ajoute qu’il existe une forte probabilité qu’il soit à l’origine (seul ou comme cofacteur) du syndrome de la guerre du golfe. Pour le Pr EXLEY, cette forte probabilité existe aussi quant au lien entre l’aluminium vaccinal et le syndrome de fatigue chronique.

Le grand témoin : la myofasciite à macrophages

La myofasciite à macrophages (MFM) est une maladie neurologique complexe imputée à l’hydroxyde d’aluminium, adjuvant de nombreux vaccins injectables par voie intramusculaire.

Elle est caractérisée par :
– Un épuisement chronique,
– Des myalgies chroniques souvent aggravées par l’effort, avec une fatigabilité musculaire invalidante,
– Des douleurs articulaires touchant principalement les grosses articulations périphériques,
– Des difficultés neurocognitives (troubles de l’attention et de la concentration, atteinte de la mémoire visuelle, de la mémoire de travail et de l’écoute dichotique).

L’étude de la myofasciite à macrophages a permis à la science de progresser à grands pas. Les chercheurs commencent maintenant à mieux cerner les mécanismes qui interviennent dans la persistance et la migration de l’aluminium dans l’organisme, ainsi que les effets associés à ces mécanismes.

Voir le témoignage poignant de la maman d’Orianne, 24 ans, atteinte de myofasciite à macrophages suite au vaccin Gardasil (contre le cancer du col de l’utérus) :

Les résultats des dernières études scientifiques

L’Académie de Médecine reconnaît (depuis juin 2012) que les sels d’aluminium migrent dans l’organisme pour atteindre le cerveau2, sans pour autant admettre que cela engendre des pathologies particulières.

Mais les travaux les plus récents des Pr GHERARDI et AUTHIER (2015-2016) montrent que :

L’aluminium perdure de nombreux mois au site d’injection vaccinale. Simultanément, il migre dans l’organisme, principalement à l’intérieur de cellules immunitaires, et accède aux ganglions lymphatiques régionaux. Puis les cellules chargées de particules quittent le système lymphatique pour atteindre la circulation sanguine avant de s’accumuler dans des organes distants tels que la rate, le foie et, éventuellement, le cerveau.

Cette migration s’effectue plus ou moins rapidement selon 3 critères : le site d’injection (migration plus rapide si l’injection est réalisée en sous-cutané plutôt qu’en intramusculaire), la génétique (migration plus rapide sur certaines souris que sur d’autres), la dose (une dose modérée d’adjuvant aluminique forme des petits agrégats de particules. Elle migre plus rapidement dans le cerveau qu’une dose importante qui, elle, forme des agrégats plus gros longtemps stockés à la périphérie).

L’aluminium, en fonction des 3 critères présentés ci-dessus, s’accumule plus ou moins dans le cerveau.

Il s’accumule aussi dans les ganglions lymphatiques et la rate, qui sont des organes du système immunitaire.

Les malades de myofasciite à macrophages présentent des troubles cognitifs correspondant à un  dysfonctionnement cérébral, associés à une persistance prolongée de l’aluminium dans leur organisme au niveau du site d’injection.

Qui reconnaît la toxicité de l’aluminium ?

Les recherches actuelles de l’Unité INSERM des Pr GHERARDI et AUTHIER (Hôpital H Mondor – Créteil – France) le démontrent : l’aluminium n’est pas excrété de l’organisme dans les 2 à 3 semaines. Il persiste au site d’injection du vaccin de longues semaines puis migre dans l’organisme, induisant très probablement de nombreuses pathologies.

Dès les années 1970, des publications scientifiques ont mis en cause l’adjuvant aluminique dans le développement des allergies. Ces alertes ont amené l’Institut Pasteur à retirer, en 1974, l’aluminium de tous ses produits (vaccins et allergènes), et à le remplacer par le phosphate de calcium, composant naturel de l’organisme.

Certaines autorités sanitaires, tout comme la justice, reconnaissent peu à peu que l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins peut engendrer des effets secondaires graves (voir ci-dessous).

Des chercheurs internationaux témoignent de la toxicité de l’aluminium vaccinal, à l’occasion d’un colloque à l’Assemblée nationale le 22 mai 2014 :

Une problématique internationale

Ces travaux sont repris par le Pr Shoenfeld, référence mondiale dans le domaine de l’auto-immunité. Celui-ci inclue la myofasciite à macrophages dans son « syndrome des adjuvants – ASIA ».

Des cas ponctuels ont été rapportés dans beaucoup d’autres pays. Des chercheurs portugais s’impliquent dorénavant et suivent une cohorte de personnes atteintes de myofasciite à macrophages.

Des chercheurs du monde entier travaillent sur cette question. Sur l’invitation de l’association E3M, ils se sont rassemblées le 22 mai 2014 à l’Assemblée Nationale dans le cadre du colloque : « Aluminium et vaccins : l’expertise internationale nous impose d’agir ». Ils nous apportent leurs témoignages pour nous alerter sur cette toxicité.

La justice reconnaît le lien entre myofasciite à macrophages et aluminium vaccinal

Enfin, la justice a tranché : le Conseil d’État a reconnu le lien entre Myofasciite à macrophages et aluminium vaccinal à 8 reprises (2012, 2013, 2014, 2015)3.

Le Conseil d’État a ainsi établi une solide jurisprudence : « Le lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B subie par M. L. dans le cadre de l’obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont il souffre, doit être regardé comme établi ; que, par suite, la maladie dont souffre M. L. doit être regardée comme imputable au service. »

D’autres procédures judiciaires sont en cours, pour reconnaître le lien de cause à effet entre vaccination avec aluminium et myofasciite à macrophages.

Les autorités sanitaires admettent qu’il faut mener d’autres recherches

Le Pr Luc Montagnier, virologue et prix Nobel de Médecine, dénonce en 2012 l’inertie des responsables politiques et sanitaires : « Ce sont souvent les adjuvants qui créent ces problèmes de réactions anormales aux vaccins. (…) J’enrage de voir que ce problème est totalement nié pour des intérêts pharmaceutiques, des intérêts politiques. »

La FDA (Food and Drug Administration – Agence Sanitaire des USA) écrit en 1987, en conclusion d’une réunion du comité sur les produits allergènes : « On en connaît assez sur l’aluminium pour savoir que l’on ne devrait l’injecter à personne, à moins qu’il n’y ait un réel et raisonnable bénéfice à espérer. »

L’Afssaps (Agence du médicament française) a lancé une étude épidémiologique sur la myofasciite à macrophages (MFM) en 2003, qui laisse penser qu’un lien serait possible entre MFM et aluminium vaccinal. L’Afssaps signale qu’il serait nécessaire de mener une étude complémentaire pour pouvoir vraiment connaître la réalité de ce lien. Mais le Conseil Scientifique de l’Afssaps refuse cette perspective. Aucune recherche ne sera effectuée, aucune prise en charge des malades, aucune alerte en direction du corps médical. Cet avis sera considéré comme « pourri de conflits d’intérêts » par Gérard Bapt, Président de la mission parlementaire sur le Médiator.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) écrit en 2004 : « L’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs propres propriétés pharmacologiques, susceptibles de modifier l’immunogénicité et la sécurité des vaccins, l’évaluation de leur innocuité est indispensable. »

L’Agence Européenne du Médicament, en 20084 : « La réponse aux adjuvants n’est pas bien connue, elle peut dépendre de l’âge, et alors que beaucoup de vaccins sont donnés très tôt dans la vie, on ne sait pas quel est l’effet de l’empreinte à long terme sur le système immunitaire des petits enfants. »

CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) : « Le problème que nous avons eu avec le thimérosal est que nous avons examiné chaque question et chaque vaccin par lui-même, mais nous n’avons pas réalisé que dans la vie réelle ce qui se passe est que l’enfant ou l’adulte obtient fréquemment de multiples vaccins, et que lorsque vous ajoutez la dose de thimérosal dans ce calendrier, c’est là que vous avez des problèmes » (Dr. Chen, lors d’une réunion sur les adjuvants entre « autorités de régulation » et « fabricants de vaccins », organisée par la FDA en 2008 aux Etats-Unis).

Le directeur général de Afssaps (Agence du médicament française), Jean Marimbert, écrivait en 2010 au Pr R. Gherardi : « Vos travaux expérimentaux ont été présentés le 30 janvier 2008 à l’Afssaps, qui a considéré que leur poursuite permettrait de mieux caractériser la distribution de l’aluminium vaccinal administré par voie intramusculaire. Le 13 octobre 2010, vous nous avez fait part de résultats complémentaires qui s’avèrent être très intéressants sur le plan fondamental. (…) Par ailleurs, les résultats (…) permettront peut-être à terme d’identifier une sous-population à risque chez laquelle la vaccination aluminique devrait être évitée. »

Mme Bachelot, Ministre de la Santé en 2010 : « Le rôle des sels d’aluminium pourrait être incriminé sous le bénéfice d’études complémentaires. »

Mme Touraine, Ministre de la Santé, s’était engagée en 2012 à remettre sur le marché des vaccins sans aluminium : « De nombreuses études ont alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d’aluminium (…). [Les familles] doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008 » (lire son courrier à l’association E3M). Elle n’en a pourtant rien fait pendant son mandat…

Extrait de la lettre de Marisol Touraine à l’association E3M, responsable du pôle social de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012 :

Marisol Touraine s'engage pour des vaccins sans aluminium


NOTES

1 Le Dr Nathalie GARÇON, spécialiste des adjuvants pour GlaxoSmithKline, le reconnait dès 2002 : « personne ne sait comment [l’aluminium] fonctionne, personne ne connaît sa bio-distribution. […] En fait, je crois que si l’alum arrivait maintenant, il ne serait pas accepté ». Groupe de travail de la FDA (p.220), 12.2002.
Le Pr Philippe Even, Président de l’Institut Necker, renchérit en 2013. A la question : « connaît-on le fonctionnement des adjuvants des vaccins », il répond : « c’est complètement empirique. Ça ne repose sur aucune base scientifique ».
2 Le rapport de l’Acacémie de Médecine et les observations d’E3M sur ce rapport.
3 CE n°344561 du 21.12.2012; n°345411 du 22.03.2013; n°362488 du 30 .12.2013 ; n°347459 du 30.12.2013 ; n°368150 du 11.04.2014 ; n°366470 du 23.07.2014. n°369478 du 22.07.2015 ; n° 369479 du 22.07.2015.
4 Dr. VAN DER LAAN – National Institute for Public Health and the Environment, The Netherlands & EMEA (Réunion sur les adjuvants entre « autorités de régulation » et « fabricants de vaccins », organisée par la FDA en 2008).


BIBLIOGRAPHIE SCIENTIFIQUE

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FILMOGRAPHIE

  • L’aluminium, les vaccins et les 2 lapins…, documentaire de Marie-Ange Poyet (France – 2016 – 90 minutes)
  • Silence on vaccine, documentaire de Lina B. Moreco (France – 2008 – 52 minutes)
  • Aluminium, notre poison quotidien, documentaire de Valérie Rouvière (France – 2012 – 53 minutes)
  • Planète alu, documentaire de Bert Ehgartner (Allemagne/Autriche – 2013 – 1h29)
  • Médicaments sous influence, documentaire de Romain Icard sur Bernard Dalbergue, ancien du laboratoire Merck (France – 2015 – 1h09)