Obligation vaccinale contre le papillomavirus : les raisons de notre opposition
Le Président de la République et le ministre de la Santé l’ont annoncé : ils envisagent de rendre obligatoire la vaccination contre le papillomavirus, tant pour les garçons que pour les filles. Cette mesure est médicalement inappropriée et éthiquement inacceptable, comme le démontre cet article.
En 2017, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recueilli l’avis des associations de patients et d’usagers de la santé sur le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus (HPV – responsable principalement de certains cancers du col de l’utérus). L’association E3M a apporté sa contribution, dont la conclusion était la suivante.
La suspension de la commercialisation du Gardasil nous paraît être une mesure à prendre en urgence sur la base de ces 5 arguments :
• Le contenu du vaccin n’est pas conforme au RCP – Résumé des Caractéristiques du Produit (présence de fragments d’ADN dans chaque ampoule de Gardasil) ;
• L’efficacité du Gardasil est inférieure à 20%, et non à 70% comme annoncé ;
• Le vaccin est à l’origine de graves pathologies telles que MFM, EMAD, POST, EM/SFC, etc, et les effets secondaires graves ne sont pas identifiables par le corps médical faute de critères clairement établis pour les diagnostiquer ;
• Son coût est prohibitif pour les finances publiques ;
• Il existe une alternative indiscutable : le frottis cervico-utérin. D’une parfaite innocuité, accessible à un coût très raisonnable, il est le seul à avoir fait la preuve de son efficacité totale.