HPV – Gardasil : une vaccination à questionner

La vaccination contre le papillomavirus est l’objet de vifs débats, et sa généralisation est envisagée par le ministère de la santé, avec le soutien de sociétés « savantes » et de diverses organisations. Or il existe beaucoup trop d’incertitudes sur ses effets indésirables, mais aussi sur son efficacité.

Les associations E3M et REVAV ont souhaité faire connaitre ci-dessous leur analyse sur cette question. Ce communiqué est accompagné d’un document détaillé sur les critiques que nous formulons sur la vaccination contre le papillomavirus, notamment avec le Gardasil.

Un « Appel des 50 » (Académies, sociétés savantes, syndicats médicaux, personnalités médicales) a été publié dans toute la presse le 20 mars 2019 par le biais de la société « Lj Communication ». Cette déclaration alarmiste demande de façon urgente la généralisation universelle (filles et garçons) de cette vaccination. L’argumentation est purement dogmatique, appelant à une mobilisation générale et à une déclaration de guerre contre le cancer, permettant ainsi une « formidable et historique victoire »… Bien sûr, les auteurs passent sous silence le point essentiel : l’absence de recul suffisant de cette vaccination dont on ne sait toujours pas, à ce jour, si elle sera efficace sur la prévention de cancers qui ne surviennent que très rarement et 15 à 20 ans après une contamination. Mais ils promettent malgré tout, de « participer… à l’élimination des cancers HPV induits ».

Un droit de réponse très argumenté a été publié le 30 avril 2019 par un collectif de 14 médecins généralistes et un pharmacien, commenté dans un article approfondi de Paris Match écrit par Vanessa Boy-Landry. Il dénonce sur le fond les incertitudes patentes de ce projet de vaccination universelle. Ses auteurs insistent aussi fortement sur le manque total d’intégrité de cet « Appel des 50 » puisque la majorité de ses signataires ou institutions auraient touché au total une somme de plus de 1,6 millions d’euros de la part des industriels. Il n’est donc pas étonnant que la diffusion du communiqué de presse de cet appel ait été confiée à une société de lobbying « Lj Communication » qui a pour clients les industriels des vaccins anti-HPV. Cet organisme n’a d’ailleurs pas jugé utile de mentionner les liens et conflits d’intérêts des signataires, en contradiction avec la législation actuelle. « Lj Communication » est une société spécialisée dans la gestion de crise des entreprises.

Nos deux associations tiennent donc à manifester leur total soutien à ce collectif de 15 professionnels de santé. Nous appuyons sans réserve leur demande de moratoire, que nous préconisons depuis des années. Nous avons noté qu’à aucun moment dans l’appel des « 50 », on ne parle des risques et des victimes pourtant nombreuses de ces vaccins contre les HPV.

Nous sommes très inquiets du lobbying intensif mené par l’industrie, avec le soutien de nombreux leaders d’opinion qui promeuvent, depuis le début de leur commercialisation, une diffusion massive des vaccins contre les HPV dans tous les pays industrialisés et donc solvables. Nous sommes inquiets de voir que des scientifiques et des organismes reconnus se laissent manipuler par des arguments contestables et incertains. Nous sommes inquiets que l’on s’autorise rapidement à débuter en milieu scolaire, population captive s’il en est, une campagne « d’expérimentation » de vaccination généralisée dans un territoire défavorisé et loin de notre métropole. Nous y voyons là les prémices d’une obligation vaccinale imposée à court terme à tou·te·s nos adolescent·e·s, comme demandé par certains parlementaires.

Va-t-on renouveler l’expérience malheureuse de la vaccination massive des collégiens contre l’hépatite B, stoppée en urgence par le Ministre de la Santé en 1998 ?

Vous trouverez sur ce lien une synthèse des données scientifiques actuelles.

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