Concertation sur la vaccination : un simulacre de démocratie

Le 12 janvier 2016, la Ministre de la santé annonçait la tenue d’un débat national sur la vaccination.

Ce mercredi 30 novembre à 17h, le Pr Fischer et les membres du comité d’organisation de ce débat ont rendu leurs conclusions.

41% des français sont méfiants vis-à-vis de la vaccination. Triste record du monde… Cette méfiance, issue d’une longue succession de scandales sanitaires (amiante, sang contaminé, Mediator, etc.), est actuellement renforcée par les alertes qui pèsent sur l’aluminium, un produit neurotoxique, utilisé comme adjuvant dans de nombreux vaccins.

Nous, association E3M, avons joué le jeu de cette concertation. Nous avons rencontré les jurys citoyens et professionnels de santé, à leur demande. Nous étions présents lorsque ceux-ci ont rendu leurs conclusions. Nous avons remis au comité Fischer un mémoire avec les 10 mesures qui nous semblaient devoir être prises pour que les français retrouvent confiance dans l’acte vaccinal.

Mais pour le Pr Fischer, l’aluminium dans les vaccins, ça ne se discute pas !

L’avis des jurys sur l’aluminium n’est pas pris en compte

Des jurys citoyens et professionnels de santé ont été réunis pour donner leur avis sur les moyens à mettre en œuvre afin que la population française retrouve confiance dans la vaccination. Parmi les mesures centrales énoncées par les jurés :

– Réintroduire des vaccins sans aluminium au plus vite,

– Disposer à court terme d’adjuvants tels que le phosphate de calcium,

– Assurer un financement transparent et public de la recherche,

– Supprimer tout conflit d’intérêts chez les experts qui conseillent le gouvernement,

– Créer une commission d’enquête parlementaire sur la question des adjuvants.

Mais le Pr Fischer n’a que faire de l’avis des jurés populaires lorsque cet avis concerne l’aluminium vaccinal. Il n’en a même pas parlé !

didier-lambert-romain-gherardi

Didier Lambert (Association E3M) et Pr Romain Gherardi (neuropathologiste, Hôpital Henri Mondor, Créteil), ont invité l’aluminium dans le débat sur la vaccination…

La « question qui fâche » est écartée, au profit de mesures coercitives

Ne pas traiter « la question qui fâche » (celle de l’aluminium utilisé comme adjuvant), mais élargir l’obligation vaccinale (de 3 à 11 maladies, dont l’hépatite B, la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, etc), multiplier l’éventail des vaccinateurs et améliorer la « communication » sur la nécessité de se faire vacciner. Voilà donc les recettes du comité Fischer !

Nous avons assisté à un simulacre de démocratie, qui contribuera un peu plus à alimenter la méfiance des citoyens et des professionnels de santé vis-à-vis de la politique vaccinale. La confiance ne se décrète pas, elle se construit.

Nous avons assisté à un abandon des victimes (passées, présentes, futures) de l’aluminium vaccinal. Elles n’intéressent pas le comité Fischer…

La décision finale appartient maintenant à la Ministre de la Santé.

« La vaccination, ça ne se discute pas », a-t-elle déjà annoncé il y a quelques mois. Les conclusions de ce débat étaient-elles donc écrites dès le lancement de la “concertation” ?

 

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