« Je voulais être infirmière, mais la maladie m’a pris de court »
Justine, jeune malade de myofasciite à macrophages, nous livre les raisons de son implication pour le retour de vaccins sans aluminium.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je me présente, Justine, j’ai 26 ans, je suis Stéphanoise. Je suis chargée de communication en stand-by en raison de mon état de santé. Auparavant, j’étais étudiante en école d’infirmière. Je souhaitais poursuivre mes études après mon diplôme afin de travailler dans l’administration de la Santé mais la maladie m’a pris de court.
Pourquoi vous engagez-vous en faveur de vaccins sans aluminium ?
Je me suis engagée pour le retour de vaccins sans aluminium car je suis moi-même concernée par le sujet, étant atteinte d’une myofasciite à macrophages et étant immuno-deprimée depuis ma dernière vaccination, à la suite de mon entrée en Institut de Soins Infirmiers (hépatite B). Ma pathologie a été diagnostiquée en 2014, après quelques années d’errances médicales. Mon quotidien a été rythmé brutalement par la maladie et ses contraintes.
La myofasciite est une maladie invisible mais très contraignante. Entre la fatigue, les douleurs, la perte musculaire et les troubles cognitifs, il reste peu de temps pour profiter du quotidien. Mon état de santé m’a conduit à me réorienter professionnellement, puis à mettre de coté ma vie professionnelle pour privilégier ma santé. Quel gâchis ! La vaccination ne peut pas être une loterie, nous devons garantir une sécurité vaccinale optimale pour nos enfants !
Quelle forme prend votre engagement ?
Je ne suis pas une militante, mais une personne malade. J’ai commencé à m’engager par le biais de l’association E3M, association qui m’a permis de rencontrer d’autres jeunes atteints de la même pathologie et donc d’évoquer les maux du quotidien. Avant la maladie, j’étais très engagée dans la vie politique locale, une passion de père en fille. J’essaye donc de mobiliser mes anciens réseaux afin de parler de cette maladie liée à la vaccination, et plus précisément à l’adjuvant aluminique. Il est primordial de témoigner. Tant que nous ne sommes pas confrontés aux effets secondaires, on est un peu ignorants. Pourtant très curieuse, je ne m’étais jamais posé la question des adjuvants dans les vaccins. Nous devons imposer une réflexion sur la question vaccinale. Les familles sont dans l’impasse, elles sont confrontées à la législation tout en sachant que l’aluminium est neurotoxique… Un lourd dilemme !
Témoigner sur les maladies invisibles est aussi une chose qui me tient à coeur. De nombreuses personnes ont un handicap invisible. Pourtant, dans les moeurs, la personne handicapée est en fauteuil : il faut éveiller les consciences sur la variété des handicaps.
Qu’est-ce qui vous est le plus insupportable dans la situation sanitaire actuelle ?
L’ignorance d’une partie du corps médical. Au tout début de la maladie, nous avons presque tous été confrontés à plusieurs années d’errance médicale. Le diagnostic est un soulagement. Difficile à croire ! Et pourtant, une fois le diagnostic posé, nous ne sommes pas pris au sérieux, il arrive que celui-ci soit remis en question par de nombreux professionnels de santé. Cette pression est très difficile à supporter. Je suis certaine que nous pouvons rétablir la confiance sur la question vaccinale en imposant une réelle transparence sur ce sujet. Les autorités sanitaires doivent prendre sérieusement en compte les effets secondaires afin de mesurer les conséquences que celles-ci provoquent.
Quel message avez-vous envie de transmettre aux citoyens ?
Ne rentrez pas dans un débat stérile entre pro-vaccins et anti-vaccins. Renseignez-vous et mobilisez-vous pour une vaccination responsable, sans aluminium !
=> Pour agir à nos côtés, rendez-vous sur cette page : www.vaccinssansaluminium.org/agir
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