Loi de santé : deux amendements à soutenir pour protéger nos enfants

Dans le cadre de la loi de santé dont les débats reprennent ce lundi au Sénat, deux amendements sur la vaccination et l’aluminium utilisé comme adjuvant seront discutés. L’un demande un moratoire sur les vaccins obligatoires avec aluminium, l’autre vise à annuler la disposition qui prévoit la possibilité que les adolescents soient vaccinés en dépit d’une opposition des parents.

Des amendements pour appliquer le principe de précaution

Le premier amendement, déposé par Laurence Cohen (Parti communiste), Georges Labazée (Parti Socialiste) et Aline Archimbaud (EELV) demande la mise en place d’un moratoire “sur la fabrication et la distribution des vaccins obligatoires pour les enfants entrant en collectivité, lorsqu’ils contiennent des sels d’aluminium comme adjuvants”. En d’autres termes, vacciner les enfants : oui, si les vaccins ne contiennent pas d’aluminium.

“Ce moratoire est instauré au nom du principe de précaution et non au nom d’une politique anti-vaccinale, et s’applique jusqu’à la remise à disposition d’un DT Polio sans aluminium”, précise le texte rédigé par les trois sénateurs.

>> Voir notre dossier : La suspension du DTPolio : des données falsifiées

Le second amendement, déposé par le groupe CRC (communiste, républicain, citoyen), demande le retrait de la vaccination des actions pouvant être menées sans l’accord parental. Il fait suite à l’adoption d’un autre amendement à l’Assemblée Nationale, introduisant de nouvelles dérogations au consentement parental pour des actions liées à la santé sexuelle et reproductive des personnes mineures. La rédaction initiale de cet amendement ouvre subrepticement la possibilité que les adolescents soient vaccinés en dépit de l’opposition de leurs parents.

Les signataires du présent amendement souhaitent que les parents puissent continuer à décider de tout acte de vaccination concernant leurs enfants.

Didier Lambert, porte-parole de la campagne “Pour des vaccins sans aluminium” (lancée par l’association E3M) souligne l’importance de cet amendement :

“Nous nous réjouissons que des sénateurs de sensibilités différentes s’engagent dans une action aussi symbolique. Les vaccinations contre le papillomavirus (Gardasil, Cervarix) et contre l’hépatite B sont clairement l’enjeu de cet amendement de l’Assemblée Nationale. Il n’est pas acceptable que des adolescents soient vaccinés sans l’accord de leurs parents, tant pour des raisons éthiques que de santé publique. Cela revient à rendre toutes ces vaccinations obligatoires !”

Cette démarche transpartisane rejoint celle de l’appel lancé en 2013 par 90 parlementaires de tendances politiques différentes, pour demander le retour de vaccins sans aluminium (comme s’y était d’ailleurs engagée la Ministre de la Santé en 2012).

La sécurité des vaccins, grande absente de la loi de santé ?

La question de la sécurité d’utilisation des vaccins aurait du être un axe central de la loi de santé. Ce sujet n’a pourtant pas (ou très peu) été traité, malgré les amendements déposés par le groupe écologiste à l’Assemblée Nationale. Le dépôt de ces amendements au Sénat rappelle la nécessité d’un débat transparent et sérieux sur cette question de santé publique.

Les alertes liées à la présence d’aluminium dans les vaccins sont portées par des chercheurs internationaux reconnus. De nombreuses personnes sont aujourd’hui victimes de cet adjuvant. Le financement de la recherche sur la sécurité vaccinale (et particulièrement sur l’aluminium) doit être massif et urgent, un corps d’experts indépendants doit être créé et des mesures d’urgence doivent être mises en œuvre (comme la remise à disposition d’un vaccin DTPolio sans aluminium).

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