L’aluminium, vers des millions de victimes?

Par Gwenola Le Dref

L’aluminium occupe de plus en plus le devant de la scène médiatique, notamment à cause de sa présence dans de nombreux vaccins. Il fait l’objet d’un nombre croissant d’études scientifiques mais aussi d’alertes citoyennes. Mais quels sont précisément les fondements de ces mises en garde ?

L’aluminium a été reconnu neurotoxique par l’académie de médecine dans un rapport du groupe de travail intitulé “Les adjuvants vaccinaux : quelle actualité en 2012 ?”. L’INVS (Institut Nationale de Veille Sanitaire) indiquait dans son rapport de 2003 que “l’aluminium est un neurotoxique connu”. Pourtant, on continue de l’utiliser tant dans l’alimentation, les cosmétiques que les produits pharmaceutiques comme les vaccins.

La myofasciite à macrophages

La myofasciite à macrophages (MFM) est une maladie neuromusculaire qui implique directement l’aluminium vaccinal (voir les travaux des Pr Gherardi et Authier à ce sujet). Cet adjuvant utilisé dans la plupart des vaccins entraîne en effet des effets indésirables tels qu’un épuisement chronique, des douleurs musculaires, des troubles cognitifs… Cette liste est non exhaustive puisque cette maladie entraîne aussi de multiples troubles fonctionnels (digestifs, génito-urinaire, trouble du sommeil, problèmes ORL…).

Les autorités sanitaires sous-estiment le nombre de malades de myofasciite à macrophages, parlant de 450 cas. Mais la réalité est sans doute toute autre. Nous savons que concernant les médicaments en général, seulement 1 à 10% des effets indésirables font l’objet de déclarations par les professionnels de santé. Dans le domaine de la vaccination, ce chiffre est sans doute encore plus faible. En effet, le corps médical n’est pas informé de l’existence de cette maladie. Les effets indésirables graves survenant souvent tardivement après l’injection, comment un médecin pourrait-il les diagnostiquer et faire le lien avec un vaccin reçu quelques mois ou années plus tôt, sans avoir auparavant été informé de cette possibilité ?

Les symptômes de la myofasciite à macrophages se retrouvent chez de plus en plus de personnes. Il est urgent de se demander si celles-ci ne pourraient pas elles aussi souffrir de cette pathologie.

Le syndrome de fatigue chronique

Le syndrome de fatigue chronique (SFC-encéphalomyélite myalgique) présente des symptômes qui recoupent ceux de la myofasciite à macrophages. Il touche 1 à 2 % de la population occidentale, ce qui représente près d’un million de personnes en France. Près de 30 % des personnes atteintes de SFC consultant à l’hôpital Henri Mondor, lorsqu’elles sont à jour de leur vaccination, seraient atteintes de MFM.

L’hôpital Henri Mondor étant un centre national de référence sur les maladies neuromusculaires et spécialisé dans la MFM, il n’est pas possible d’utiliser ce chiffre pour une projection globale sur tout le territoire. Mais cela donne un ordre de grandeur : des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes souffrant d’un syndrome de fatigue chronique pourraient en fait être atteintes de myofasciite à macrophages.

La fibromyalgie

De plus en plus de personnes se voient attribuer le diagnostic de fibromyalgie et la prévalence se situe ici aussi vers les 2 % de la population générale. On retrouve dans cette maladie les douleurs musculaires, la fatigue chronique et les différents troubles fonctionnels cités plus haut. Bon nombre des malades ayant un diagnostic de MFM ont souvent été, durant leur longue errance médicale, déclarés fibromyalgiques. Une bonne part de ces malades pourrait en fait souffrir de MFM. La proportion reste à définir.

Plusieurs scientifiques (Pr Shaw – Canada, Dr Seneff – USA…) mettent aussi en cause l’aluminium vaccinal dans la survenue de nombreuses autres pathologies (sclérose en plaques, certains cas d’autisme…), une perspective que les Pr Gherardi et Authier envisagent aussi.

L’autisme

Le MIT (Massachusset Institut of Technolgy) déclarait en 2012 : “Nos résultats montrent une forte probabilité de lien entre l’autisme et l’aluminium utilisé dans les vaccins […] la fatigue, la douleur, la mort sont associées de façon significative aux vaccins contenant de l’aluminium”.

Amy Yasko, docteur en microbiologie, immunologie et maladies infectieuses, experte dans le domaine de l’ADN/ARN, déclare que l’aluminium offre une autre explication possible au fait que le retrait du thimérosal (mercure) des vaccins n’a pas diminué le taux d’autisme.

Il est difficile en France d’avoir des chiffres récents sur la prévalence de l’autisme, mais des signes montrent qu’il est en constante augmentation. Cash investigation, dans son reportage « Produits chimiques : nos enfants en danger » du 2 février 2016, a mené une enquête et les chiffres montrent une augmentation de 33% des allocations pour autisme et 45% de progression des diagnostics dans les centres.
Stéphane Foucart, dans un article du Monde du 10 décembre 2014, apportait des précisions inquiétantes pour les Etats-Unis (voir photo cliquable). Les données françaises doivent en être très proches…

 

autisme

 

Le diabète

Les travaux de Chris Exley, spécialiste international de l’aluminium, ont montré que l’aluminium perturbe le métabolisme du glucose en inhibant une enzyme, l’hexokinase. La régulation altérée de l’hexokinase serait un facteur majeur contribuant à une entrée réduite de glucose dans les muscles des personnes souffrant de résistance à l’insuline. Cette résistance à l’insuline est caractéristique dans le diabète de type 2.

Le diabète de type 2 correspond à 90% de tous les diabètes et sa prévalence en 2011 était estimée à 4,6 %. Un chiffre largement sous-estimé qui ne tient pas compte des personnes non traitées ou non diagnostiquées. La prévalence de la maladie est par ailleurs en augmentation continue depuis plusieurs années, avec une hausse de 5,4 % par an entre 2000 et 2011.

La neurodégénérescence

De nombreuses publications montrent des relations entre la neurodégénérescence (comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer) et l’aluminium.

S’il y a toujours une controverse sur le lien entre la maladie d’Alzheimer et l’aluminium, nous ne pouvons balayer d’un revers de main les nombreuses publications qui au contraire montrent une relation.

Ces maladies sont aussi en constante progression. En France, la prévalence de la maladie d’Alzheimer est de 2 à 4 % entre 65 et 80 ans, puis de 15 % à 80 ans, 30 % à 85 ans. Près d’un million de personnes souffrent de cette pathologie.

La maladie de Parkinson est au second rang des maladies neuro-dégénératives après la maladie d’Alzheimer. Sa prévalence est de l’ordre de 150000 en France.

L’aluminium étant reconnu neurotoxique, pouvons-nous continuer de fermer les yeux ?

Le syndrome métabolique

Les différentes conditions regroupées sous le terme de syndrome métabolique sont multiples, comme l’hypertension, un taux de sucre sanguin élevé, un excès de graisse corporelle autour de la taille et une perturbation des lipides, trop de LDL et de triglycérides et pas assez de HDL, avec comme conséquence la survenue de maladies cardiovasculaires, diabète, accidents vasculaires cérébraux (AVC)… Il est estimé qu’au moins un quart de la population adulte mondiale souffre actuellement du syndrome métabolique.

L’aluminium perturbe la fluidité membranaire aux lipides et l’homéostasie (équilibre) du fer, du magnésium, du calcium et cause un stress oxydatif. Il pourrait donc jouer un rôle important dans le développement de ces pathologies.

En conclusion (pour l’instant !)

Il est entendu que l’aluminium agit en synergie avec d’autres toxiques et que l’on ne peut attribuer à lui seul toutes ces pathologies. Mais au vu de toutes ces données qu’il n’est plus possible d’ignorer, il est important que nous nous posions les bonnes questions.

Alors… L’aluminium vaccinal n’a-t-il fait que 450 victimes ? À la lecture de ces éléments, difficile d’imaginer que ce chiffre ne puisse pas se compter en milliers, voire dizaine de milliers…

Toutes ces pathologies connaissent une progression constante et vertigineuse. N’est-il pas légitime et tout à fait rationnel de demander l’application immédiate du principe de précaution ? De nouvelles recherches doivent être financées afin de voir quelle implication l’aluminium pourrait avoir dans toutes ces maladies. Et il faut remettre sur le marché des vaccins sans aluminium, comme cela a été le cas pendant 40 ans.

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