Vaccins contre le covid-19 : n’ajoutons pas un risque toxique au risque infectieux !

Dans le cadre des recherches en faveur d’un vaccin contre le covid-19, 81 professionnels de santé, en lien avec l’association de malades E3M, lancent un appel pour la mise au point de vaccins sans aluminium.

Parmi les pistes d’éradication ou de traitement préventif / curatif du covid-19, la communauté scientifique se dirige vers plusieurs voies, dont la vaccination.

Plus de 120 vaccins contre le SRAS-CoV-2 sont en développement dans le monde. Afin qu’ils soient disponibles au plus vite, les premiers essais cliniques de phase 1 débutent actuellement. Leur succès dépendra notamment de la réponse immunitaire qui sera déclenchée.

Mais l’efficacité seule ne suffit pas. Nos concitoyens attendent aussi que le vaccin soit sûr, et que le risque (inhérent à tout acte médical) soit le plus réduit possible.

Certains candidats vaccins sont sans adjuvant, d’autres en contiennent, comme celui développé dans le cadre d’un partenariat Sanofi – GSK.

De nombreux travaux scientifiques à travers le monde pointent le risque d’effets indésirables graves liés aux vaccins contenant un adjuvant à base de sels d’aluminium. Selon de récentes publications (Gherardi 2019, Exley 2018, Lujan 2019), une partie des syndromes de fatigue chronique (dont la myofasciite à macrophages, avec 96% de personnes en invalidité) et des cas de scléroses en plaques leur seraient imputables. De plus, différentes données expérimentales indiquent qu’ils pourraient contribuer à la survenue de scléroses latérales amyotrophiques et de troubles du spectre autistique. Plusieurs autres études sont en cours, dont l’une est soutenue par les pouvoirs publics français.

Les adjuvants à base de squalène, utilisés notamment dans le vaccin de GSK (Pandemrix) lors de la grippe H1N1, ont semblé être une alternative. Mais, comme le précise l’OMS, il existe des « indices concordants d’un risque accru de narcolepsie après l’administration du Pandemrix en Europe. »

Sels d’aluminium et squalène doivent donc être logiquement proscrits de tout vaccin, afin que soit enfin respecté le principe de précaution.

Il convient de profiter de cette période où la recherche est très active pour tester de nouveaux adjuvants. Mieux encore, il est possible d’utiliser des adjuvants élaborés à partir de composants naturels de l’organisme et ayant fait leurs preuves, afin de les évaluer dans ce nouveau contexte.

Le phosphate de calcium est l’un de ceux-là. L’Institut Pasteur l’a développé dans les années 1970 pour qu’il remplace les sels d’aluminium jugés trop dangereux. Ces vaccins, commercialisés dans le monde entier entre 1974 et 1986, ont fait preuve d’efficacité tout en étant sans effet indésirable grave (Masson 2017).

La tyrosine microcristalline pourrait être une alternative intéressante aux sels d’aluminium. Elle est actuellement utilisée en immunothérapie contre les allergies (Leuthard 2018).

L’association E3M a demandé au Directeur Général de la Santé et au Directeur Général de l’Agence du médicament (ANSM), fin mars 2020, que des essais sur ces adjuvants soient intégrés aux recherches. La réponse des autorités sanitaires s’est révélée hors sujet : « À ce jour, il n’y a pas d’essai clinique démarré en France. Si un ou des essais devaient être autorisés en France, je ne manquerai pas de vous en informer. » Cette absence totale de prise de conscience est extrêmement grave et dangereuse pour la santé de la population.

Dans le monde entier, la méfiance se développe vis-à-vis de la vaccination. Selon un récent sondage IFOP, pour 51% des Français « il est prouvé que certains adjuvants contenus dans les vaccins, comme l’aluminium, peuvent être très dangereux. »

La crise actuelle le montre, l’Etat doit retrouver sa place, toute sa place, dans le fonctionnement de notre société. Il doit notamment assumer pleinement son rôle de protection de la population, et ne pas laisser les entreprises pharmaceutiques dicter leur loi.

L’État doit exiger que soient testés les deux adjuvants mentionnés ci-dessus, dont on connaît l’efficacité et l’innocuité dans des utilisations proches. Cette volonté doit être d’autant plus affirmée que les pouvoirs publics participent au financement des recherches en cours, afin que le futur vaccin contre le Covid-19 soit « un bien mondial de l’humanité ».

Alors les Français retrouveront confiance dans la vaccination.

Signataires :

Association E3M
Pr Romain GHERARDI, Pr Jérôme AUTHIER, Dr Guillemette CREPEAUX, Dr Michelle COQUET

Et, par ordre alphabétique :
Dr Michel ANGLES, Dr Geneviève BARBIER-FARRACHI, Dr Didier BEGUIN, Dr Thérèse BENOIST, Dr Geneviève BEUROIS, Dr Alain BONDIL, Mme Anne-Marie BOR, Dr Paul BOUSQUET, Dr Joëlle BUZENAC, Dr Pierre-Alain CAMBEFORT, Dr Franchon CARIOU, Dr Frédérique CHAILLOU, Dr Bernard COSPAIN, Dr Frédéric COSTA, Dr Guy COULOMBEL, Dr Marie-Odile CREPON-BERNARD, Dr Bénédicte DASSONVILLE, Dr Philippe DE CHAZOURNES, Dr Hélène DE CRISTOFORO, Dr Claire DELVAL, Dr Camille DENIS, Dr Catherine DOLTO, Dr Nicole DONAT, Dr Patricia DUTEIL, Dr Dominique ERAUD, Dr Bruno ESPIAUT, Dr Georges FEDERMANN, Dr Benoit FISCEL, Mme Anne-Michèle FISCHER, Dr Martine FLEURY, Dr Claire FORRAT-MOINET, Dr Ivana FRANCO, Dr Geneviève FRIBOURG BLANC, Dr Colette GALLANT, Dr Martine GARDENAL, Dr Véronique GRASSET, Dr Martine GUILLAUME-CARRIE, Dr Laurent HERVIEUX, Dr Isabelle IGNATOFF, Dr Hervé JANECEK, Dr Janine JEMET, Dr Philippe KEROS, Dr Myriam LACROIX, Dr Dominique LE HOUEZEC, Dr Robert LE TEXIER, Dr Daniel LEGRESY, Dr Christine LEENHARDT, Dr Philippe LEROY, Dr Jean LEWIN, Dr Hoang Thi LINH, Dr Christine MALFAY-REGNIER, Dr André MARCHALOT, Dr Isabelle MARTEL LAFAY, Dr Charlotte MASSARDIER, Dr Jean-François MATHIS, Dr Joseph MAZÉ, Dr Eric MENAT, Dr Perrine MILLET, Dr Odile-Myriam OUACHEE, Dr Claire PARIS, Dr Marie-Dominique PETIT, Dr Françoise PETITJEAN, Dr Armelle RADOSEVIC-PERIGAUD, Dr Catherine RAULIN, Mme Nazmiye RICARD, Dr Philippe RICHARD, Dr Florence ROCCI, Dr Michel RODRIGUEZ, Dr Nicole ROUCAU, Dr Christian SADEK, Dr Elisabeth SAMBIAN NOEL, Dr Frédérik STAIKOWSKY, Dr Lucile THIBAUD, Dr Didier THOMAS, Dr Isabelle THOMAS, Dr Colette VERCELLIN, Dr Clotilde VERON.

6 réponses
  1. pep
    pep dit :

    Le vaccin fort lucratif suite au Covid ne semble pas être la réponse à une prévention d’une prochaine épidémie. Virus mutant , le précédent ayant totalement disparu . Voir l’analyse du Pr Raoult par exemple .

    Répondre
  2. Guezenec
    Guezenec dit :

    Bonjour, je suis entièrement d’accord avec votre point de vue concernant la vaccination.
    Je n’ai jamais été contre cela mais contre le pouvoir abusif des lobbyes pharmaceutiques, pour qui la rentabilité est plus importante que la santé publique. L’éxécutif doit écouter nos revendications, au lieu de nous prendre pour d’éternels contestataires ! Non seulement les sels d’aluminium sont douteux pour la santé, mais le mercure également, on en parle moins mais c’est un fait avéré. Bien sûr, ces adjuvants rapportent gros aux laboratoires…et à l’état. Sortons de cette logique, et la défiance grandissante s’effacera dans une certaine mesure de la population, hors communautés hostiles à toute contribution vaccinale.

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  1. […] au cours de ces recherches, notamment le phosphate de calcium et la tyrosine microcristalline (voir l’appel public avec le soutien de 80 professionnels de santé). En quoi pouvez-vous affirmer qu’il y a risque de […]

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