Vaccin Gardasil et adjuvant aluminique : l’agence européenne du médicament accusée de cacher la réalité

Le 26 mai 2016, le centre danois de Cochrane, un réseau mondial de chercheurs, professionnels, patients et soignants réputé pour son information fiable et de haute qualité, a déposé une plainte auprès de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Cochrane dénonce de façon virulente les pratiques de cette même EMA ayant abouti à nier tout lien entre la vaccination contre le papillomavirus (Gardasil, Cervarix) et des maladies de type « syndrome de fatigue chronique », alors que plusieurs articles du Dr Louise Brinth, de l’hôpital Frederiksberg à Copenhague, faisaient état de possibles dommages neurologiques graves induits par les vaccins contre le papillomavirus.

Mise en cause de l’Agence européenne du médicament

Cochrane dénonce des comportements non-professionnels et non-scientifiques de l’EMA, un choix délibéré de déconsidérer et mépriser les scientifiques à l’origine des alertes, une volonté manifeste de cacher la réalité, une mainmise de l’industrie pharmaceutique sur les décisions de l’EMA. Un exemple : l’EMA a demandé aux entreprises de rechercher des effets secondaires du vaccin dans leurs propres bases de données et n’a pas vérifié l’exactitude du travail réalisé.

Cochrane pointe aussi la faute scientifique concernant la plupart des essais de vaccins, dans la mesure où le « placebo » utilisé contient un adjuvant aluminique, soupçonné d’être neurotoxique. Il est donc difficile de trouver une différence entre les possibles méfaits du vaccin et ceux du « placebo ».

Cochrane ayant eu accès au « pré-rapport confidentiel » de l’EMA, il décrit dans le détail les choix ayant prévalu à la rédaction du rapport final. Des choix qui vont à l’encontre de l’intérêt public.

En France aussi, peu de considération pour les alertes scientifiques

Cette plainte de Cochrane résonne particulièrement dans notre pays pour deux raisons :

  • Elle fait écho à ce que l’association E3M dénonce depuis des années en France,

  • La myofasciite à macrophages est, selon les termes utilisés par les spécialistes de cette maladie, un syndrome de fatigue chronique dont on connaît l’origine : l’aluminium vaccinal.

Des chercheurs de l’INSERM (les Pr Gherardi et Authier) travaillent sur le sujet depuis 20 ans. Ils ont alerté toutes les autorités de santé et ont connu les mêmes vicissitudes que le Dr. Louise Brinth : rejet et mépris du Haut Conseil de Santé Publique (voir notre rapport) ou de l’Académie de Médecine (voir notrecourrier et notre rapport).

L’association E3M a quant à elle élaboré un dossier sur le Gardasil, « un vaccin à suspendre d’urgence », démontré la présence massive de conflits d’intérêts et apporté la preuve de la falsification de données ayant abouti à la disparition du DTPolio sans aluminium… Tout ceci sans que le gouvernement français ne réagisse.

Comme le rappelle si bien Cochrane, selon l’article 6 du traité de l’Union Européenne et la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne :

« La transparence permet aux citoyens de participer plus étroitement au processus de prise de décision (…). La transparence contribue à renforcer les principes de la démocratie et le respect des droits fondamentaux. »

Il serait temps que les autorités sanitaires françaises s’imprègnent de ces valeurs et les mettent en pratique.

Pour aller plus loin :

  • Voir l’article complet de l’association E3M (avec exemples du dysfonctionnement de l’EMA).
  • Lire le texte intégral de la Plainte de Cochrane auprès de l’Agence Européenne du Médicament (en anglais)

CONTACT PRESSE : didier.lambert@asso-e3m.fr

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