Aluminium et vaccins : soyons sérieux, il s’agit de la santé des français !

Depuis deux semaines, la question de l’aluminium utilisé comme adjuvant de nombreux vaccins revient sur le devant de la scène. Deux raisons à cela : la pétition lancée par le Pr Joyeux pour le retour d’un DTPolio sans aluminium, et la demande d’indemnisation déposée par les personnes atteintes de myofasciite à macrophages présentée à la conférence de presse d’E3M du 29 mai (prévue de longue date).

La presse se fait l’écho de nombreuses prises de position, et nous sommes consternés par le manque de sérieux et de rigueur de certains des arguments échangés.

Depuis 14 ans, nous travaillons sur la question de l’aluminium vaccinal et plus récemment sur la disparition du DTPolio sans aluminium survenue en juin 2008. Il est temps de rétablir certaines vérités.

L’aluminium vaccinal est toxique, il provoque la myofasciite à macrophages

La communauté scientifique admet maintenant que les sels d’aluminium utilisés comme adjuvants vaccinaux sont neurotoxiques, et qu’ils migrent dans l’organisme pour s’accumuler (pour partie) dans le cerveau [1]. L’une des conséquences de cette accumulation : la myofasciite à macrophages.

La communauté scientifique, très frileuse en matière de vaccination, demeure divisée sur ce sujet. Mais chacun doit bien mesurer que toute nouvelle découverte, surtout dans le domaine de la sécurité vaccinale, est l’objet par principe d’une levée de boucliers. Rappelons donc quelques vérités que l’on ne peut occulter :

Les Pr Gherardi et Authier (unité INSERM U955 E10) de l’hôpital Henri Mondor de Créteil sont depuis 20 ans les leaders mondiaux sur cette question. Leurs travaux sont repris par des scientifiques internationaux de premier plan, notamment le Pr Chris Exley (Grande Bretagne – LE spécialiste de la toxicité de l’aluminium) et le Pr Yehuda Shoenfeld (Israël – le plus éminent spécialiste des maladies auto-immunes). Celui-ci affirme : « la maladie post-vaccinale la plus étudiée est peut-être le syndrome de myofasciite à macrophages (MFM), pour lequel un lien de cause à effet a été clairement établi. La MFM (…) est provoquée par un dépôt d’aluminium, utilisé comme adjuvant dans différents vaccins, ce qui déclenche une maladie musculaire liée au système immunitaire » [2].

Les cas de myofasciite à macrophages ne s’arrêtent pas aux frontières de l’hexagone. Des cas ont été diagnostiqués dans de très nombreux pays et une première cohorte est suivie au Portugal depuis 2014. De plus, de nombreuses publications (dont celle de Stéphanie Seneff, chercheur senior du célèbre Massachussets Institute of Technology – MIT), font le lien entre l’aluminium vaccinal et des symptômes de type « douleurs musculaires, épuisement, troubles de la mémoire et de l’attention » qui sont les manifestations de la myofasciite à macrophages.

L’état des connaissances scientifiques a été jugé suffisamment probant par le Conseil d’Etat pour qu’il établisse depuis novembre 2012 une jurisprudence solide : « Le lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B subie par M. L. dans le cadre de l’obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont il souffre doit être regardé comme établi » [3].

Les conséquences de la myofasciite à macrophages : l’exclusion sociale

La vie sociale des malades est profondément perturbée (l’épuisement empêche généralement de sortir, aller au cinéma, recevoir les amis…) ; la vie personnelle et familiale est très affectée par la fatigue, les douleurs, les troubles cognitifs et tous les autres symptômes éprouvés à des degrés divers ; le maintien d’une activité professionnelle est 2 très difficile (seuls 4% des malades peuvent continuer à travailler à temps plein) et, de ce fait, les ressources financières sont souvent fortement réduites.

Quelle est la prévalence de la myofasciite à macrophages ? Il est impossible de le savoir, l’Agence du Médicament refusant d’informer le corps médical ne serait-ce que sur les « effets indésirables possibles » des vaccins avec aluminium. Ceci confirme l’analyse des magistrats de la Cour des comptes, qui « mettent en cause la difficulté de l’agence à détecter et analyser « les signaux faibles, c’est-à-dire les informations émises par des lanceurs d’alerte ». Pour eux, « l’agence ne s’est toujours pas mise aujourd’hui en capacité de repérer ce type d’alerte et d’en tirer les conséquences en termes d’identification des risques puis d’action » » [4].

Nous rappelons que d’autres pathologies sont très possiblement induites par cet aluminium vaccinal, seul ou comme cofacteur (scléroses en plaques, maladie de Charcot …) et que les alertes existent depuis plus de 40 ans [5].

Le DTPolio sans aluminium existait jusqu’en 2008

La commercialisation du DTPolio Mérieux (vaccin sans adjuvant) a été suspendue le 12 juin 2008 par l’ANSM sur demande de Sanofi Pasteur MSD.

Cette suspension a été officiellement justifiée par une hausse importante d’effets indésirables (non graves) survenue début 2008. Pourtant l’analyse des données officielles, fournies à E3M par l’Agence du Médicament, montre que cette hausse n’existe pas. Nous sommes face à une falsification des données [6].

Ces éléments nous ont amenés à déposer en février 2014 une plainte contre X pour « faux, usage de faux, et escroquerie » devant le Procureur de la République.

Nous posons trois questions :

– Pourquoi l’Agence du médicament (AFSSAPS puis ANSM) couvre-t-elle cette falsification ?
– Pourquoi la Ministre de la Santé ne diligente-t-elle pas une enquête de l’Inspection Générale des Affaires Sociales ?
– Qu’attendent les autorités publiques pour remettre à disposition ce vaccin indispensable à la santé publique ?

Le DTPolio Mérieux répondait à un vrai besoin (1 million de doses vendues chaque année) et son retour est demandé tant par des citoyens, des médecins que des élus de la République depuis 2013. L’actualité prouve qu’il reste plus que jamais attendu.

La vraie alternative : le phosphate de calcium ?

En 1974, l’Institut Pasteur retirait l’aluminium de ses vaccins et le remplaçait par du phosphate de calcium, composant naturel de l’organisme. Aucun effet indésirable important, une efficacité plus grande que l’aluminium, selon l’aveu même de ses concurrents anglais [7].

L’Académie de Médecine écrit dans son rapport de 2013 sur les adjuvants vaccinaux que « le débat reste ouvert et des travaux supplémentaires sont indispensables ».

Pourquoi cette piste n’est-elle pas sérieusement étudiée ?

Conclusion : appliquons le principe de précaution

La constitution française prévoit l’application du principe de précaution : « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque dans les domaines de l’environnement, de la santé ou de l’alimentation »[8]. Nous sommes très précisément dans ce cas de figure.

Nous n’avons pas été associés à la démarche du Pr Joyeux et de l’IPSN. Mais le fait que 500 000 personnes demandent la remise à disposition d’un vaccin sans aluminium, notamment pour les enfants entrant à l’école ou en crèche, montre un fort degré de sensibilisation de la population et légitime l’action menée par E3M pour faire exister la problématique de l’aluminium vaccinal dans le débat public.

Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités. La mise à disposition de vaccins sans aluminium doit être une priorité de santé publique.

E3M est une association agréée sur le plan national pour représenter les usagers du système de santé. A ce titre, nous sommes disponibles pour participer avec le ministère de la santé à la mise en place des mesures nécessaires.

Contact presse : Didier Lambert – Président E3M
president@asso-e3m.fr 06 72 41 20 21
https://www.youtube.com/c/pourdesvaccinssansaluminium

RAPPEL : notre combat concerne la sécurité d’utilisation des vaccins, et uniquement cela. Il est maintenant admis que l’aluminium vaccinal migre dans l’organisme pour s’accumuler dans le cerveau. Cet aluminium est un neurotoxique. Nos demandes : 1) La recherche indépendante doit être financée de manière massive et urgente, de façon à ce que l’on connaisse au plus vite les conséquences de cette accumulation d’aluminium dans le cerveau. 2) Dans l’attente des résultats de ces recherches, la population, et en priorité les malades et leur famille, doit pouvoir bénéficier de vaccins de base sans aluminium, d’autant qu’ils existaient jusqu’en 2008. 3) Pour ces mêmes raisons, il ne saurait être question de généraliser à l’ensemble de la population un vaccin adsorbé sur aluminium.


1 Rapport de l’Académie de Médecine (2012) : les adjuvants vaccinaux : quelle actualité en 2012?
2 Syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants – Journal of Autoimmunity (2010)
3 Les références des 6 jugements reconnaissant le lien : CE n°345411 du 22.03.2013; CE n°362488 du 30 .12.2013 ; CE n°347459 du 30.12.2013 ; CE n°368150 du 11.04.2014 ; CE n°366470 du 23.07.2014.
4 Dépêche APM du 12 mai 2015
5 Voir notre dossier de synthèse sur la toxicité de l’aluminium vaccinal
6 Voir notre dossier « suspension du DTPolio Mérieux : une décision obtenue grâce à des données falsifiées »
7 Voir notre dossier sur le phosphate de calcium
8 http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/principe-precaution.html

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